Après avoir discuté avec des étudiants, nous essayerons par cet article d’établir des conseils afin que ceux-ci puissent mettre en place un certain équilibre de travail, ce dernier ayant été particulièrement bouleversé ces trois dernières années.

Comment adopter une organisation efficace en période d’examens ? 

Dernièrement, de nombreux étudiants ont passé leurs examens de fin de semestre, plus communément appelés « partiels ». Afin de les préparer au mieux, une bonne chose est de constituer un emploi du temps personnel. Pour ce faire, plusieurs possibilités s’offrent à eux, en fonction de leur personnalité. Certains prévoient un emploi du temps avant le début de la période d’examen (par exemple 15 jours à l’avance), alors que d’autres préfèrent s’y prendre la veille au soir de chaque jour de révision, afin mieux prévoir leur organisation sur une courte période. Quoi qu’il en soit, cette planification est un élément essentiel dans l’organisation de chacun.

Le propre de l’étudiant en droit est de disposer de matières majeures (ou principales) et mineures (ou complémentaires). Une mauvaise idée serait néanmoins de prioriser des matières aux dépens des autres. Il n’est pas rare que des mineures requièrent plus de travail que certaines majeures, surtout si on ne l’a pas vraiment encore étudiée, n’ayant pas la possibilité de l’approfondir au cours de travaux dirigés. Il est donc préférable d’abord de revoir les matières qui n’ont pas été revues, avant d’affiner les connaissances déjà acquises.

Une fois ces prévisions faites, aller à la rencontre de ses camarades peut permettre de rompre avec l’aspect solitaire de la première phase de révisions. Une fois arrivé à une bonne maîtrise du cours, il peut être utile d’essayer de se piéger en s’intéressant à la subtilité des détails qui peuvent exister. Pour que chacun puisse s’interroger sur les cours, les étudiants auront alors recours à une cession de questions/réponses employant plusieurs formes : résumer le cours, expliquer les notions… et concilier la mémoire visuelle à la mémoire auditive par ce biais.

Trouver un équilibre travail-sommeil-divertissement adapté à soi

Bien que le rythme quotidien des étudiants soit modifié en période d’examens, il ne doit pas être trop différent. Il est essentiel de bien dormir et de bien se nourrir pour ne pas s’épuiser.

Par ailleurs, un étudiant fait forcément face à des jours, voire des périodes, où il ne parvient pas à étudier. Au lieu de rester frustré par ce manque de productivité, un bon conseil à donner serait de faire quelque chose qui lui apporte de la satisfaction afin d’être en meilleures conditions pour recommencer.

Prendre une après-midi de loisir ou une activité sportive (cf article sur « la diversification de ses activités extra-socialises au sein du campus ») permet ainsi de le rendre plus productif au moment de recommencer à réviser.

La maxime « Connais toi toi-même » attribuée à Socrate peut être de bon augure lors des périodes d’examens et plus largement dans le parcours scolaire d’un étudiant. En effet, étudier, c’est d’abord se connaitre soi-même et ses propres capacités. Si cet article établit une tentative de conseils à la destination des étudiants afin d’améliorer leurs habitudes d’organisation et leur équilibre, il n’a pas la prétention d’être universel. L’organisation du travail est propre à chacun, et pour ce faire elle doit être personnalisée. Même si de prime abord cela semble couler de source, des étudiants trop désireux de rentrer dans le moule auront tendance à l’oublier.

Ne pas se comparer et ne pas adopter le mode de vie des autres

Encore une fois, si un tel conseil semble être évident, il est particulièrement pertinent dans le travail d’apprentissage et a fortiori lors des révisions. Les étudiants sont tous différents. En période de partiels, il est sûr que le cas le moins agréable est celui d’un retard, qui semble difficile à rattraper.

Mais bonne nouvelle : une organisation efficace et de la volonté leur permettront la plupart du temps de rattraper le retard accumulé. Une détermination implacable et l’exploitation d’une solidarité souvent prônée en faculté de droit entre les étudiants pourront sans doute permettre au futur juriste de maximiser ses chances de réussir l’examen.

L’ultime fin de la validation d’étude : atteindre un objectif que l’on s’est fixé

Comme nous l’avons expliqué dans le paragraphe précédent, chacun avance à son rythme, en conciliant à la fois ses capacités et ses difficultés.

Dans cette perspective, chaque élève a sûrement en tête un projet, plus ou moins déterminé, dans lequel il peut venir chercher sa motivation. Que le projet soit abouti importe peu, car à mesure que l’on avance il s’affine la plupart du temps naturellement. Cependant, sans idée de projet il est difficile pour un étudiant de rester déterminé.

Les études de droit sont un moyen, et non une fin en soi. Ces dernières ont beau nous passionner, elles servent d’abord et surtout à nous former professionnellement, afin que nous soyons les plus à même à exercer notre future profession. C’est en gardant ces objectifs en tête que l’on trouve la force de s’accrocher dans les moments de retranchement auxquels la plupart des étudiants en droit font face. En somme, il ne faut pas oublier que nos études, nous les faisons pour nous-mêmes.

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