L’étudiant en droit au temps de la crise sanitaire : des enjeux renouvelés par un contexte d’études inédit

Suite à une longue période de grèves courant 2019, la crise sanitaire du Covid-19 a bouleversé la condition des étudiants et par voie de conséquence leur détermination de travail. Après près de deux ans d’examens en distanciel (pour une grande partie des facultés parisiennes), les examens du mois de janvier 2022 ont contre toute attente été organisés en présentiel. Les étudiants en troisième année de droit se sont ainsi retrouvés, quasiment pour la première fois, seuls devant leur copie. Déterminante pour la sélection en Master et la validation de la licence et conciliée à une période de crise sanitaire alarmante, cette année décisive a pu susciter de nombreuses angoisses. L’étudiant a donc du adapter son organisation, à la fois matérielle et psychologique, à ce nouveau contexte. Pour des raisons évidentes, mais aussi techniques, travailler sur ordinateur a ultérieurement permis aux élèves d’effectuer tous types de modifications, à n’importe quel stade du devoir, et à n’importe quel moment.

Quels éléments l’étudiant doit-il prévoir en période d’examen au temps de la Covid-19 ?

Afin de se remettre dans des conditions classiques d’examen, un bon exercice psychologique en prévision de ceux-ci consiste à se visualiser dans la salle, serein face à son sujet. Une meilleure appréhension de ce dernier peut être permise par une mise en situation grâce aux annales des examens précédents, afin de mesurer ses connaissances aux exigences attendues. D’un point de vue strictement physique, il est prévu que les examens respectent un protocole sanitaire au sein des centres d’examen, notamment en termes de ventilation et de disposition des affaires.

Les examens se sont en réalité déroulés dans un calme surprenant. La distanciation étant déjà requise lors des précédentes modalités d’évaluation, le port du masque constituait l’essentielle nouveauté de ces partiels en présentiel. Même si les raisons de cette distanciation étaient différentes, ordinairement pour cause de triche,  le ressenti ne l’était pas vraiment.

Quelles précautions l’actuel étudiant peut-il adopter à l’avenir dans le cadre de ses études ?

Le contexte actuel a exercé un effet de loupe dans le monde étudiant : les disparités se sont faites ressentir plus fortement, le risque de décrochage pendant une période de cours à distance ayant été particulièrement fort. Mais aujourd’hui, il est loisible de penser que le pire est derrière nous. La solidarité en ces temps difficiles a été un atout indispensable à destination des étudiants les plus touchés, que ce soit matériellement ou psychologiquement. Les technologies développées par notre faculté, comme dans d’autres, ont permis un meilleur accès aux étudiants aux cours dispensés. Ainsi, les cas positifs et contacts n’ont pas été trop désavantagés outre mesure.

Reste à espérer que la crise ne connaitra pas un nouvel essor dont la proportion échappera au plus grand nombre. L’étudiant en droit, ayant d’ores et déjà fait face à l’adversité, en est ressorti grandi. Ces conseils appliqués, il n’en ressortira que plus fort !

Philippine Rigal-Smadja

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